Premiers traitements à l’hydroxychloroquine des patients atteints du Covid-19 : cadre et enjeux juridiques d’une prescription controversée

Décryptage par Aude ROUYERE, professeur de droit public, Université de Bordeaux, Institut Léon Duguit.

  • 09/04/2020

Premiers traitements à l’hydroxychloroquine des patients atteints du Covid-19 : cadre et enjeux juridiques d’une prescription controversée

Par Aude Rouyere, professeur de droit public, Université de Bordeaux, Institut Léon Duguit

Alors qu’une étude clinique de grande envergure vient d’être lancée pour tester l’efficacité de l’hydroxychloroquine dans le traitement des patients atteints par le Covid-19, l’équipe de l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection (IHU) de Marseille dirigée par le professeur Didier Raoult a commencé à la prescrire à ses patients. Cela fait déjà plusieurs semaines que l’hypothèse des vertus de cette molécule notamment commercialisée par le laboratoire SANOFI sous la forme du médicament PLAQUENIL est étudiée. Les premiers résultats l’associant à un antibiotique – l’azithromycine – sont apparus à l’équipe suffisamment encourageants pour décider d’ores et déjà son administration à ses patients infectés par le virus « au plus tôt de la maladie, dès le diagnostic, avant que cela ne s’aggrave » (Professeur P. Parola, chef du service des maladies infectieuses de l’IHU à Marseille).

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